Hollande ne sera pas candidat, Valls en embuscade.

Faire des pronostics en politique est hasardeux tant les rebondissements sont nombreux et parfois complètement inattendus. Pour autant, dans certains cas, les situations sont telles que les surprises n’arrivent jamais. Ce fut le cas en 2007 : à 1 an de l’élection, tous les sondages donnaient Nicolas Sarkozy gagnant face à Ségolène Royal. En 2012, c’est François Hollande qui était donné systématiquement vainqueur. A 7 mois du premier tour, 85% des Français ne veulent pas d’une candidature de François Hollande. Pire, il est donné perdant dès le premier tour dans tous les cas de figure. Il faudrait un retournement puissant de l’opinion vis-à-vis du chef de l’Etat pour inverser la tendance. Sa popularité est si faible et le temps qui nous sépare du premier tour si court, qu’une telle hypothèse paraît peu probable. François Hollande a annoncé qu’il prendrait sa décision en décembre. Si les sondages sont aussi mauvais, il ne sera pas candidat car l’humiliation d’une élimination dès le 1er tour serait terrible.

C’est d’ailleurs tout le pari d’Emmanuel Macron. Son départ du gouvernement fait le bonheur de Manuel Valls. Sa garde rapprochée est convaincue qu’une candidature en dehors du PS est vouée à l’échec. Si Hollande n’est pas candidat, Valls le sera avec une chance de remporter la primaire de gauche.

graph_pics_390

Source : le JDD