2012 c’est parti !
Et oui c'est déjà parti pour les présidentielles de 2012 ! Côté UMP, aucun doute sur la candidature de Nicolas Sarkozy qui briguera un deuxième mandat. Côté PS, les choses s'accélèrent. Il semble que l'échec des socialistes aux européennes ait poussé Manuel Valls à se déclarer candidat à la candidature (lire ici). Mais il n'est pas le seul à penser à cette échéance : François Hollande a déclaré il y a peu qu'il se préparait "à exercer la fonction" (lire ici). N'oublions pas Ségolène Royal qui ne pense qu'à cette élection depuis sa défaite en 2007. Sans oublier DSK qui après son expérience au FMI se verrait bien en sauveur du PS en 2012 et puis Laurent Fabius qui espère encore, et pourquoi Martine Aubry n'aurait pas envie elle aussi de se lancer dans l'aventure ?
Alors une chose est sûre, le PS ne manquera pas de candidat ! Désigner le candidat ne sera pas facile, l'expérience l'a démontré, les votes internes au PS sont toujours compliqués. Pour tout le reste, ce sera encore plus compliqué ! Établir un programme ? Mais sur quelle base ? Sur la base des idées du courant de Benoît Hamon (vous savez celui qui devait démissionner de son poste au PS s'il n'était pas élu député européen. Il a été battu, il n'a pas démissionné. Paroles paroles et paroles), ou sur la base des idées des amis de DSK ? Une fois le candidat désigné et le programme établi, le PS n'aura plus qu'à faire des alliances. Oui mais avec qui ? Le MoDem comme le réclame François Hollande et Ségolène Royal ? Avec les verts qui ont repris des couleurs après leur bon score aux européennes ? Ou avec Front de Gauche de Mélanchon ?
Donc le parcours est semé d'embûches pour le parti socialiste : désigner un candidat, établir un projet crédible et nouer des alliances. Lequel de ces trois problèmes sera le plus compliqué à résoudre ?
Flavien Neuvy