Claude Imbert, éditorialiste au Point analyse parfaitement le danger qui guette les démocraties empêtrées dans la crise, le protectionnisme et ce pour plusieurs raisons.
D’abord c’est une illusion absolue que de croire une seconde que l’ombre d’une solution peut provenir d’un repli sur soi. Ensuite, et c’est certainement la plus grande menace, la frontière est mince entre protectionnisme et nationalisme. Ensuite, il n’y a qu’un pas pour passer du nationalisme à la xénophobie et de la xénophobie à la guerre.

On a vu ces derniers jours des grèves en Angleterre pour protester contre le travail des étrangers, au cœur de l’Europe, en 2009…Il faut dire que  Gordon Brown avait été élu sur la base du slogan "UK Jobs for British Workers"…Pendant ce temps, B Obama préconise le "Buy America". Bref, tout cela n’indique rien de bon.

Flavien Neuvy