Le conseil syndical du SMTC s’est déroulé lundi et c’est un nouvel échec pour son président Serge Godard qui, une fois de plus, a été mis en minorité et n’a pu faire voter l’achat de nouvelles rames pour le tram de Clermont-Ferrand. Avec un peu de lucidité, monsieur Godard aurait démissionné dans la foulée. Pour l’instant ce n’est pas le cas, il s’accroche à son poste même si ses propres amis l’ont abandonné alors qu’ils sont solidaires de sa politique depuis plusieurs années (comme sur le plan politique c’est compliqué, ses amis ont adopté la technique classique du "courage fuyons") . C’est dans les moments difficiles que l’on compte ses vrais amis dit-on; Serge Godard doit vite avoir fait le tour de ses vrais amis.
Le spectacle offert par les majorités socialistes au conseil général et au sein de Clermont Co est lamentable. Ils sont profondément divisés, se sont battus pour l’attribution des postes et des bonnes indemnités qui vont avec. Faire de la politique c’est se mettre au service des citoyens avant tout. Les socialistes locaux nous donnent le désagréable sentiment que faire de la politique dans ce beau département du Puy de Dôme c’est d’abord se préoccuper de ses propres intérêts (les vice présidents de Clermont Co se sont doublés leurs indemnités depuis mars dernier), puis ensuite vient le gaspillage de l’argent public. Quand les électeurs locaux vont-ils enfin comprendre que l’alternance politique est hautement souhaitable pour éviter les dérives qui, inévitablement, arrivent lorsque vous êtes au pouvoir depuis trop longtemps

Flavien Neuvy