Les provocations russes
Visiblement, le pouvoir russe semble déterminé a pousser au maximum son offensive en territoire géorgien en dépit des engagements pris vis à vis de la communauté internationale. Poutine et Medvedev ont décidé d’en finir avec l’indépendance de la Géorgie. Face à une telle attitude, il n’y pas de place pour les "retirez vos troupes s’il vous plaît" ou bien les "il faut respecter l’intégrité territoriale de la Géorgie".
Face à cette brutalité qui, volontairement, n’épargne pas les civils, il faut que la communauté internationale soit ferme et qu’elle utilise les nombreux moyens de pression dont elle dispose, et ils sont nombreux. Il y a bien sûr les sanctions économiques dont personne ne parle. Mais il ne faut pas écarter non plus une aide logistique à la Géorgie. Medvedev lors de sa conférence de presse avec Nicolas Sarkozy a traité de "bâtards" les Géorgiens à qui "l’odeur du sang faisait perdre tout contrôle". Visiblement, Poutine et Medvedev ne connaissent que les rapports de force.
En tout état de cause, cette crise vient rappeler à ceux qui pouvaient encore en douter, que l’instabilité du monde d’aujourd’hui exclut toute baisse du budget consacré à notre défense nationale. Face à de tels individus, seule une armée puissante et bien armée est dissuasive.
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Flavien Neuvy
Le Caucase est une région très compliquée avec de nombreuses ethnies et religions et où les frontières ont été tracées par de nombreux conflits et par certaines volontés hégémoniques des uns et des autres. Il ne faudrait d’ailleurs pas trop vite considéré les russes comme des méchants et les géorgiens comme des victimes en négligeant le comportement du président géorgien et le sentiment de le population russe en ossétie.
Bertrand,
Je ne dis pas qu’il y a d’un côté les gentils Géorgiens et de l’autre les méchants Russes. Ce que je dis c’est que la Géorgie est un état indépendant et que les Russes n’ont pas à y rester. J’observe que Poutine et Medvedev ne respectent pas leurs engagements. Ils pensent qu’ils peuvent tout se permettre et que la communauté internationale est faible. Il faut simplement leur prouver le contraire. Dans cette affaire, ils ne sont soutenus par personne.
Certes il faut être ferme face à la Russie mais les Européens sont-ils tous sur la même longueur d’onde ? D’autant plus que la Russie fournit à l’Europe gaz et pétrole. Il y a dans cette région des enjeux pétroliers à prendre en considération dans le cadre de ce conflit.
Je comprends ton point de vue. Je disais seulement qu’il ne faut pas non plus trop soutenir la Géorgie qui a un président plutôt irresponsable.
C’est vrai que le président géorgien ne brille guère par sa lucidité et sa clairvoyance. Le pétrole et le gaz russe posent clairement un problème aux européens. Ceci explique, à mon avis, l’arrogance russe.
je plussoye à l’analyse de Bertrand