Faits divers

Je n’ai pas pour habitude de commenter les faits divers mais l’actualité de cet été est particulièrement dure et ce sont de nombreux enfants qui en sont les victimes.

Valentin d’abord : crime horrible, inimaginable, il n’y a pas de mots pour qualifier ce meurtre. Cet enfant  tué de 54 coups de couteau, comme çà, pour rien, simplement parce qu’un illuminé qui se croyait en mission  divine avait décidé de tuer une personne au hasard. Ce fut Valentin, cela aurait pu être n’importe quel autre enfant. Durant sa garde à vue, l’auteur des faits a indiqué aux enquêteurs qu’il n’était pour rien dans cette affaire (l’ADN prouve le contraire). Il a expliqué qu’il avait beaucoup de sosies et il appelle sa compagne "majesté". Cet homme n’a visiblement pas toutes ses capacités mentales. C’est maintenant que la loi sur la rétention de sûreté de février dernier, loi voulue par le président de la république et qui a tant fait hurler la gauche française, prend tout son sens. Que le criminel soit jugé responsable de ses actes ou non, la loi encadre son avenir. Il est inimaginable qu’un tel individu puisse de nouveau se retrouver un jour libre de ses faits et gestes sur la voir publique.

L’été est décidément bien lourd en ce moment. On a appris qu’un bébé de 8 mois avait été tué  par deux enfants qui jetaient des pierres dans la mer. Une de celles-ci est venue s’écraser sur la tête du bébé et l’a tué sur le coup. Au moment de l’accident le bébé était dans les bras de sa maman venue en Corse avec son mari pour les vancances.

Au mois de juillet, du côté de Lyon, un père qui voit son couple en danger tue sa femme, étouffe ses deux enfants avec un sac plastique sur la tête après leur avoir attaché les mains, et finit par se suicider en mettant le feu à sa maison.

Vers Tour, c’est un enfant de 10 ans qui tue accidentellement son ami de 11 ans d’un coup de fusil alors qu’ils jouaient dans la maison de leur grand-mère.

Sans oublier, les deux drames abominables de ces deux pères qui ont oublié leur enfant dans leur voiture. Comment oublier le témoignage de ce pompier de Châlon sur Saône qui déclare avoir vu arriver le papa en pleurs en disant "j’ai tué mon enfant".

Quoi de plus incompréhensible, d’injuste que le destin qui frappe des enfants ?

Flavien Neuvy