Que les libéraux lèvent la main, droite ou gauche, peu importe !

Quelle drôle d’histoire…La lutte pour la prise du PS est lancée et chacun y va de son effet d’annonce avec pour objectif majeur d’occuper la scène médiatique. Les candidats sont nombreux : P Moscovici, J Dray, S Royal, B Delanöe et Jack Lang depuis aujourd’hui (lire ici). Sans compter les autres candidats en embuscade (M Aubry, M Vals…).

Il faut dire que les choses vont aller très vite : il reste aux différents candidats 3 ans maximum pour s’imposer comme candidat naturel à l’élection présidentielle de 2012. 3 ans puisqu’en 2011 nous serons à 1 du scrutin, cela veut donc dire que la campagne sera lancée. La prise de l’appareil est hautement stratégique dans cette optique.

La surprise est venue de Bertrand Delanöe qui, dans son dernier livre, affirme haut et fort qu’il est libéral et socialiste. Cette affirmation, je vous l’avoue, me surprend. Elle ne me surprend pas sur le fond : Bertrand Delanöe peut très bien avoir des idées libérales. Elle me surprend parce qu’il faut du courage pour assumer son libéralisme en France tant cette notion est galvaudée. Le libéralisme était le bouc émissaire idéal pour porter tous les maux de notre société. Au besoin, il suffisait d’ajouter l’adjectif "ultra" devant pour le rendre encore plus méchant et donc encore plus coupable.

C’était d’autant plus facile que la définition exacte du libéralisme est mal connue. Chacun pourra aller se forger son opinion en allant lire quelques auteurs célèbres (Tocqueville, Hayek, Smith et les autres).

Pour finir, voici les deux mots qui sont à la base du libéralisme, et ils sont indissociables l’un de l’autre, liberté et responsabilité. Je suis libre de mes actes et je suis responsable des conséquences de mes actes.

Flavien Neuvy

3 Comments

  • Daniel 26 mai 2008

    En tout ce n’est pas le libéralisme qui a créé la dette de 1700 milliards d’euros (plus ou moins 300 milliards) mais bien l’intervention de l’état providence avec ses rustines et la doctrine de Keynes détournée.

  • Franck 31 mai 2008

    La dette est de 1 200 Milliards d’euros et non 1 700.
    Certes, l’enjeu reste le même, mais 500 Milliards € d’écart ça compte !

  • Daniel 2 juin 2008

    Vous avez peut-être raison, Franck. Ce qui est sûr, elle est estimée entre 1 000 milliards pour les optismistes et de 2 000 milliards pour les pessimistes. J’ai pris les fourchettes sitées par Elie Cohen , Jacques Lessieur et De Closets. En plus , il ne faut pas compter seulement le capital dû mais aussi les intérêts qui s’ajoutent à la dette. Et il faut bien rembourser intérêts et capital et là , les 2 000 milliards sont largement dépassés car on n’envisagent pas de rembourser la dette. Mais le plus grave , la dette n’est plus Franco Française . Plus de la moitié est dûe à des fonds étrangers qui ne sont pas des philanthropes et le moment venus pourraient nous faire subir le sort de l’Argentine.

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