En très peu de temps, Ségolène Royal aura réussi l’exploit de ridiculiser à de nombreuses reprises la France à l’étranger.

Dernier exemple en date, les déclarations de la candidate à propos du Québec en se disant pour « la liberté et la souveraineté » de la province. Le premier ministre canadien est indigné et juge les propos de S.Royal « inappropriés ».

On se souvient également des propos tenus par l’ex porte-parole de la candidate, M De Montebourg, sur la Suisse et son régime fiscal. Lire l’article de Libération.fr

Cette prise de position violente à l’égard d’un pays ami avait, là aussi, entraîné de fortes réactions en Suisse.

Les socialistes vont-ils donner des leçons à toutes les démocraties amies ? Quelle arrogance, quelle maladresse.

Par contre le Hezbollah est très content de sa rencontre avec madame Royal puisque la candidate socialiste partage la même vision des Etats-Unis (encore une démocratie amie) que le groupe extrémiste……

De la même façon, les chinois ont dû être rassurés de savoir que, pour la candidate socialiste, nous avions beaucoup de choses à apprendre de la justice chinoise. C’est vrai qu’une balle dans la nuque pour les démocrates chinois est un exemple pour nous tous……..Le tout sans oublier d’envoyer la facture de la balle à la famille. Tenir de tels propos est proprement scandaleux.

La campagne socialiste patine, le vide du projet devient de plus en plus clair pour chacun d’entre nous. Dans le camp socialiste c’est la consternation et le doute commence à s’installer. En privé, certains socialistes ne cachent plus leurs doutes : ils pensent que Ségolène Royal n’est pas au niveau d’une élection présidentielle.

On pourrait résumer ainsi les positions de Ségolène Royal :

« Je ne sais pas, je n’en pense rien c’est pour çà que je vous écoute, c’est ma nouvelle façon de faire de la politique ».

Flavien Neuvy