J’ai lu avec attention la longue interview de Nicolas Sarkozy dans le Figaro magazine de cette semaine. Deux choses ont particulièrement attiré mon attention :

– Le clivage droite / gauche

– Les doits de succession pour le conjoint survivant.

Ja partage à 100% l’analyse de Nicolas Sarkozy sur ces deux points.

Le clivage droite gauche d’abord.

Que dit-il ? Il dit "que la bipolarisation de notre démocratie est non seulement inéluctable mais nécessaire".

En effet, c’est nécessaire pour notre démocratie d’avoir une droite qui assume ses choix et une gauche tournée vers demain et non vers le passé ( comme on a pu le voir à La Rochelle ). Ceci ne veut pas dire qu’il ne faille pas faire bouger les idées dans son propre camp et rester sur des shémas anciens. Au contraire, cette bipolarisation claire impose un renouvellement  des idées et des générations. Mais pour la santé de notre démocratie il faut qu’il y ait des partis de gouvernement avec des choix politiques clairs et différents.

Les droits de succession ensuite.

De quoi parle-t-on ? D’un couple qui construit sa vie normalement, qui travaille toute sa vie, qui achète un appartement ou une maison sur 20 ans, qui essaye de se constituer un patrimoine en mettant un peu d’argent de côté….Bref nous parlons de quelques millions de français.

Lorsque le conjoint décède, moment douleureux par définition, il faut que le conjoint survivant passe à la caisse et paye pour un patrimoine qu’il aura construit tout au long de sa vie et qui lui appartient. C’est complètement inique et injuste et je rends hommage au Président de l’UMP d’affronter ce sujet sans tabou. Les socialistes se sont empressés de dénoncer une "mesure qui va encore une fois aider les riches au détriment des plus pauvres"……Raisonnement inepte comme d’habitude. Avoir une maison ou un appartement après une vie de travail et d’économies c’est être un privilégié ?

Non décidément le Socialisme (français) tourne le dos au bon sens .

Flavien Neuvy le 02 septembre 2006