L’euro est trop fort, la guerre des changes pénalise la zone euro
Les tensions financières ne cessent de s'apaiser en zone euro depuis l'été dernier grâce aux annonces de la BCE. Les spreads se réduisent et les pays d'Europe du sud se financent dans de meilleures conditions avec des taux en baisse. Ces bonnes nouvelles sont ternies par une hausse de l'euro qui menace toute éclaircie sur le plan économique. On peut le dire : la guerre des changes s'est intensifiée ces dernières semaines et, comme toujours, la zone euro est la grande perdante de cette bataille. Le premier ministre japonais Shinzo Abe l'a clairement annoncé : il veut utiliser l'arme monétaire pour relancer la compétitivité du Japon. Cette tendance est générale et les banques centrales du
monde entier impriment de la monnaie pour soutenir leurs exportations. Du coup, l'euro remonte face à toutes les monnaies et nos exportations sont fortement pénalisées. Pierre Moscovici s'est inquiété à juste titre de ce phénomène. Même les Allemands commencent à s'inquiéter d'un euro trop fort qui pourrait faire chuter la première économie européenne. Dernier point : n'oublions pas qu'un euro fort n'a pas que des inconvénients : il réduit notre facture énergétique.
monde entier impriment de la monnaie pour soutenir leurs exportations. Du coup, l'euro remonte face à toutes les monnaies et nos exportations sont fortement pénalisées. Pierre Moscovici s'est inquiété à juste titre de ce phénomène. Même les Allemands commencent à s'inquiéter d'un euro trop fort qui pourrait faire chuter la première économie européenne. Dernier point : n'oublions pas qu'un euro fort n'a pas que des inconvénients : il réduit notre facture énergétique.
« n’oublions pas qu’un euro fort n’a pas que des inconvénients : il réduit notre facture énergétique ». Oui mais comme en même temps le baril de Brent ne cesse d’augmenter lui aussi, cet avantage devient très relatif.