Les agitateurs qui rêvent d’une Révolution
Des universités sont bloquées par une poignée d’individus (dont certains sont étudiants mais pas tous). Derrière ces blocages, on trouve des agitateurs professionnels. La France insoumise travaille beaucoup en coulisses pour faire monter la pression. Elle attend le grand soir, comme toute l’extrême gauche. L’idée de la fameuse « convergence des luttes » ne doit rien au hasard. Tout est théorisé dans la doctrine marxiste et trotskiste. Il ne faut pas si tromper : les actions et les paroles des élus de la France insoumise, Mélenchon en tête, ont une colonne vertébrale idéologique très claire qui se résume ainsi : passer d’un peuple révolté à un peuple révolutionnaire en conflictualisant tout. N’oublions pas que la notion « d’avant-garde éclairée » est très présente dans la doctrine marxiste et que le rôle de cette avant-garde est de « conscientiser » le peuple. Pour y arriver, le conflit avec « l’ordre établi » est un chemin que tentent d’emprunter ces agitateurs.
Mélenchon l’avait clairement expliqué en 2012. Il ne faut pas l’oublier. Rien n’a changé dans sa doctrine. Il a mis un peu d’eau tiède dans ses discours pour la campagne de 2017 pour faire moins peur, mais sur le fond, la logique est la même. Elle est dangereuse pour notre pays. Il ne faut rien lâcher et commencer par libérer les universités occupées par une poignée d’excités.
Créer le désordre partout, dans les facs, dans les rues avec des mots d’ordre odieux… Mélenchon avait tout dit de sa stratégie en 2012, elle s’inspire de Chavez : « la conquête de l’hégémonie politique a un préalable : il faut tout conflictualiser. » Terrifiant. pic.twitter.com/bge2rG1WQR
— Team Macron (@TeamMacronPR) 16 avril 2018