Economie mondiale : les signes positifs se multiplient
Les perspectives de croissance pour notre pays en 2013 sont très faibles (0,4% dans le meilleur des cas). Pour autant, si notre pays et la zone euro restent dans une situation difficile, les choses s'améliorent nettement pour l'économie mondiale. D'abord, la première économie du monde donne des signes clairs de reprise économique. En effet, les États-Unis ont réglé un certain nombre de problèmes : la marché de l'immobilier est sorti de la crise (tous les indicateurs vont dans le même sens), le marché du travail se redresse (taux de chômage à 7,8% et 155 000 créations nettes d'emplois chaque mois) et, cerise sur le gâteau, l'industrie américaine gagne en compétitivité (grâce entre autres aux énergies de schiste). La Chine, après un léger ralentissement en 2012, repart de l'avant. Toujours en Asie, le Japon vient de connaître un changement politique important et on peut raisonnablement penser que les mesures prises (par rapport au Yen) seront de nature à booster l'économie nippone. Dernier point, les tensions en zone euro s'apaisent très nettement. Citons à titre d'exemple l'Irlande qui vient de revenir sur les marchés après deux ans d'absence ce qui lui a permis de lever 500 millions d'euros sur des échéances courtes à 1,8%. Cet exemple traduit parfaitement l'apaisement auquel nous assistons depuis quelques mois sur les marchés obligataires avec des spreads qui se resserrent. Le seul problème c'est que notre économie présente un potentiel de rebond faible même si l'environnement économique s'améliore ailleurs dans le monde. En clair, même avec une croissance mondiale plus forte que prévue, la France aura bien du mal à profiter pleinement de cette vague à cause des problèmes structurels de son économie.