L'UMP est en reconstruction. Après les défaites successives enregistrées depuis 2007, le chantier est immense. La gauche a tous les pouvoirs : présidence, Assemblée, Sénat, toutes les Régions ou presque, la majorité des départements et des grandes villes. Ce constat est rude. L'élection du président de l'UMP doit permettre de rebondir, de préparer l'avenir. Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire, la compétition interne au sein d'une famille politique est normale. C'est logique et même sain d'avoir plusieurs candidats. La campagne interne a débuté et les adhérents feront leur choix en novembre. En tant qu'élu local, membre du comité de circonscription et conseiller national de l'UMP, j'ai fait mon choix : je soutiens François Fillon et voterai pour lui. A mes yeux, c'est le meilleur pour diriger l'UMP, le plus expérimenté. Il a été ministre sous François Mitterrand, sous Jacques Chirac et surtout, il a été 5 ans Premier ministre aux côtés de Nicolas Sarkozy. En clair, il a une stature. Il a mené de très nombreuses réformes difficiles à faire passer auprès de l'opinion publique mais absolument nécessaires. Il a donc fait preuve de courage politique. Par ailleurs, il a toujours tenu un discours de vérité sur l'état des finances publiques et c'est celui qui est le plus à même de rassembler l'ensemble de l'UMP et notamment les centristes dont je fais partie.

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