Le référendum grec : le début de la fin ?
Georges Papandreou a annoncé qu'il souhaitait organiser un référendum et un vote de confiance sur le plan d'aide adopté jeudi dernier. Cette décision a fait plonger l'ensemble des bourses qui semblent ne plus croire à une sortie par le haut de cette crise grecque. Il faut dire que si le référendum consiste à demander si les Grecs acceptent le plan de rigueur mis en place pour faire face à leur endettement excessif, il y a de fortes chances de voir le peuple grec rejeter le référendum. Au bout du compte, les Grecs se demandent s'il faut accepter que le niveau de leur dette soit baissé de moitié, s'il faut que les autres pays européens s'endettent encore plus pour les aider. Bon, dont acte. Ils font ce qu'ils veulent. Mais une telle décision les conduirait dans le mur avec une faillite immédiate. La Grèce sortirait à coup sûr de la zone euro avec toutes les conséquences que cela aurait pour les plus pauvres de ce pays. Tant pis pour eux, si c'est leur choix. Ils ont oublié que sans l'Euro, le niveau de vie moyen serait beaucoup faible qu'il ne l'est aujourd'hui.
Pardonnez moi, mais je ne vois pas l’ombre d’une différence avec l’europe actuelle et votre projet : le projet centriste de fédéralisme libérale a été récupéré par la droite et la gauche, laissant au centre une portion congrue de son électorat. Un fédéralisme ne changerait rien à cette situation, d’autant plus avec cette commission et ces traités, tous parfaitement libéraux, tous parfaitement autoritaires pour libéraliser les pays. C’est technocratique par zèle libéral, ni plus ni moins. Par ailleurs, ceci explique cela, je ne vois pas de différence entre votre projet et le capitalisme.
Un point que je viens d’apprendre, c’est que juridiquement, l’euro est un genre de monnaie commune : çà marche comme si les monnaies nationales avaient le même nom (euro donc) et une parité de change.
Pour l’instant les grecs et les allemands jettent l’éponge j’ai plutôt l’impression