Parachutage,

En ces temps préélectoraux nous assistons aux classiques exercices de parachutages venus des directions nationales des partis. Ceux-ci concernent tous les partis, de droite et de gauche.

Au PS nous assistons à la rebellion des socialistes catalans qui n’acceptent pas l’investiture accordée à Olivier Ferrand par le bureau national du PS dans la 4 ème circonscription des Pyrénées-Orientales.

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A droite c’est à peu près pareil. Il faut trouver des solutions pour les proches d’Untel et ménager les susceptibilités de tel autre …. Bref de la politique .

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De mon côté je pense que les parachutages n’apportent rien de bon. Ils génèrent de la frustration auprès des sympathisants locaux qui se voient imposer un candidat que bien souvent ils ne connaissent pas et ,sur le plan électoral, c’est désastreux. Aimer une région, y être fidèle, connaître la population, agir, connaître l’histoire de sa ville de son département sont des éléments importants.

Avoir un ancrage électoral est une force et la proximité légitime l’action politique.

A contrario, le parahutage donne le sentiment que le parachuté fait de la politique pour garder ou obtenir un mandat plutôt que pour servir ses élécteurs.

Flaven Neuvy le 08 septembre 2006

One Comments

  • jn delorme 13 septembre 2006

    Tu as bien raison!
    Le parachutage est la tare de notre système démocratique. Si l’on suivait cette dynamique on arriverait à une « fonctionnarisation » de l’élu: c’est pour cela que je suis favorable et que je défend des fonctions comme celle du conseiller général. Elle seule permet encore a un homme du terrain de se faire élire au regard de son efficacité et de son engagement pour ses électeurs et de voir sa réélection soumise à une obligation de résultats.

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