1,8 milliards d’euros en plus pour la recherche et l’enseignement supérieur,

Dans le cadre du projet de loi de Finances 2008 présenté en conseil des ministres, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche voit son budget annuel progresser de 1,8 milliards d’euros. Cet effort sans précédent est conforme aux engagements de Nicolas Sarkozy durant sa campagne électorale. C’est une bonne nouvelle qui fait l’objet d’un consensus tant le besoin de crédits nouveaux se faisait sentir depuis de nombreuses années dans ce domaine. Les crédits de l’Agence nationale de la recherche (ANR) vont augmenter d’environ 16% pour passer à 955 millions d’euros.

Par ailleurs, le Président de la république vient d’annoncer plusieurs réformes de fond. Alors bien sûr, certaines d’entre elles peuvent bousculer les esprits. Mais tout ce que fait le Président est conforme à ses engagements de campagne.

Tout dire avant pour tout faire après.

Tout le monde se souvient de ce propos. Personne ne peut se dire pris au dépourvu. Le programme du candidat Sarkozy était connu de tous, il met en oeuvre son programme. Enfin un homme politique qui respecte ses promesses de campagne. Qui peut s’en plaindre ?

Flavien Neuvy

5 Comments

  • olivier 6 octobre 2007

    Salut Flavien
    Eclaircis-moi sur un point : pourquoi d’un côté mettre en place un bouclier fiscal pour les revenus les plus élevés et de l’autre imposer une cotisation sociale sur les stocks-options ? J’y vois là comme une contradiction.

  • Daniel 7 octobre 2007

    Le bouclier fiscal n’a pas pour objectif unique de protéger les gros revenus mais aussi de protéger les petits revenus frappés par l’ISF (comme les paysans de l’île de Ré).
    Le bouclier fiscal ne protége pas sur les cotisations sociales retenues sur les salaires. Donc, il n’y a pas contradiction entre le bouclier fiscal et frapper les stocks-options de cotisations sociales.
    De plus , les attributions d’actions par l’employeur évitent les cotisations sociales pour l’employé et l’employeur que je sache ; ce qui est pour le moins pervers.
    Néanmoins, les stocks-options n’évitent pas les taxes sur les plus-values ; mais à des taux toujours inférieurs à l’impôt sur le revenu quand on est « adroit ».
    Le pire, c’est que les gros virements de stocks-options viennent récompenser trop souvent les cadres qui ont échoué.

  • Flavien NEUVY 7 octobre 2007

    je suis d’accord avec Daniel. L’objectif des deux mesures n’est pas le même. Je suis à 100% pour que les stock-options soient soumises aux prélèvements sociaux.

  • Daniel 7 octobre 2007

    1800 millions , pour l’enseignement supérieur et la recherche, c’est une bonne nouvelle. Mais, il est indispensable d’en contrôler l’utilisation. Un enseignant chercheur doit 4 heures de cours et 20 heures pour la recherche. Il me semble qu’il y ait plus mal loti.
    Cependant, le temps passé pour la recherche est très mal contrôlé et on peut douter de l’intérêt de certaines recherches. (Exemple: la mémoire de l’eau).
    De plus , les personnes qui jugent le travail sont les mêmes qui ont dirigé la recherche. On peut douter de l’objectivité.
    Et quand, il y a réussite, il arrive trop souvent que le récompensé n’y soit pour rien et les méritants oubliés. C’est très motivant…
    Je dirai comme le Général: Il y a trop de chercheurs pas assez de trouveurs.
    De l’argent pour la recherche oui, mais pas
    pour un système qui n’a pas de compte à rendre.

  • olivier 8 octobre 2007

    Je suis d’accord avec Daniel sur le contrôle des fonds destinés à la recherche : que dire d’un jeune chercheur qui gagne 1500 € avec un bac + 10 !
    Concernant le bouclier fiscal : quelle proportion de « petits revenus » sera concernée par rapport aux « gros revenus » ?
    En outre par rapport au trou de la sécu, si les dépenses augementent sans cesse, quelle évolution suivent les recettes lorque l’Etat ne cesse d’exonérer les entreprises de cotisations sociales (35heures, heures supplémentaires…) ? Autrement dit, comment peut-on concilier la compétitivité des entreprises et la préservation du système social français dans un contexte de croissance « molle » ?

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