L’Europe,
Voici donc mon premier texte sur ce site "new look" qui devient, depuis le lancement du nouveau site www.ensemblepourcebazat.fr, un blog personnel.
Le premier sujet que j’aborde concerne l’Europe et la ratification du traité de Lisbonne. Tout le monde se souvient du NON français au traité constitutionnel et de sa principale conséquence : affaiblissement de l’union. Depuis, c’est le traité de Nice qui reste en vigueur et chacun s’accorde pour reconnaître qu’avec ce traité et avec 27 pays (c’est beaucoup, peut-être trop), l’Europe fonctionne mal.
Nicolas Sarkozy avait fait de la relance de l’Europe une de ses priorités : il a tenu parole et a réussi à mettre (presque) tout le monde d’accord sur le "mini" traité qui permet à l’union européenne de repartir de l’avant. La ratification de ce traité est en cours dans tous les pays concernés.
Depuis le NON irlandais du 12 juin dernier, le processus est grippé puisqu’en théorie ce refus irlandais fait tomber à l’eau tout le projet. Depuis, le Président polonais vient d’indiquer que la ratification du traité par la Pologne n’a plus de raison d’être depuis le NON irlandais…
Alors que faut-il faire ? Faut-il faire revoter les Irlandais afin qu’ils votent dans le sens attendu ? Faut-il céder aux intimidations du Président polonais ?
Faire revoter un peuple souverain qui s’est exprimé est une absurdité. Céder face à président qui renie sa signature pour des raisons de politique intérieure est impensable.
Je pense en réalité qu’il faut simplement tenir compte du rejet irlandais et de la frilosité polonaise. Si ces deux pays ne souhaitent pas continuer l’aventure avec le reste de l’Europe, c’est leur problème. Laissons ces deux pays de côté (après tout, ce n’est pas l’Irlande avec ses 6 millions d’habitants qui va bloquer un traité qui concerne 26 autres pays), et continuons sans eux. L’Angleterre ne voulait pas de l’€uro ? Nous l’avons fait sans elle.
Une certitude : remettre l’Europe en marche dans le contexte actuel (économique, géo politique) est une priorité absolue même si cela peut paraître loin des préoccupations quotidiennes des Français.
Flavien Neuvy