La double erreur de Rama Yade

Rama Yade est au cœur d’une polémique : la suppression du DIC (le droit à l’image collectif), et elle vient de faire deux erreurs. D’abord elle remet en question une bonne décision prise au plus haut niveau de l’État.Quand on est secrétaire d’État, on se plie aux décisions prises par son ministre de tutelle et par le premier ministre. Si on est pas d’accord, on a toujours la possibilité de partir. Ensuite elle se bat pour une cause absurde. Comment défendre un régime spécial pour les sportifs de haut niveau afin de permettre à leurs employeurs de payer moins de charges ? L’unique argument avancé est de dire que c’est le seul moyen de préserver la « compétitivité » des clubs de haut niveau. Cet argument ne tient pas la route. Pourquoi défendre la « compétitivité » des clubs professionnels et non celle de l’industrie automobile ou de n’importe quel autre secteur d’activité qui doit faire face à une concurrence internationale ? Non vraiment c’est indéfendable.

Flavien Neuvy

2 Comments

  • Didier MUNCH 7 novembre 2009

    Une fois n’est pas coutume, je ne suis pas d’accord avec ton analyse.
    Pour moi, un ministre de la republique n’est pas un mouton de panurge. Je trouve que rama Yade est dans son rôle et que sa credibilité passe aussi par la comprehension des preoccupations des administrés de son ministere.
    Apres, « se soumettre ou se demettre »….je ne trouve pas ce principe tres democratique.
    Deuxieme point sur le fond: effectivement les salaires du sport professionnel sont demesurés et injustifiables pour un SMICard qui fait ses 39 heures à l’usine.Toutefois,ce n’est pas la France qui a inventé le modèle. Cette mesure a été prise pour ALIGNER notre pays sur les principales reglementations europeenes.
    Effectivement, on peux troujours accepter de voir nos sportifs fuir à l’etranger et le sport français retomber dans le « tiers monde » des competiteurs: question d’optique.
    Par contre, de mon oeuil, ce qui est scandaleux, c’est cette nouvelle tendance de l’executif (par le bras du legislatif) à revenir sur ses engagements: loi seillier, pret à taux 0 et ce probleme.
    Ce qu’il faut integrer c’est qu’aujourd’hui dans le but de repondre aux objectifs evoqués ci dessus, les clubs sportifs sont de veritables entreprises et qu’à ce titre, ils prennent des orientations budgetaires.
    Cette loi les a donc amené à investir des fonds en tenannt compte des exoneartions jusuq’en 2012. Or remettre en cause un avnatage voté ne les exonere pas de leurs engagements.
    Par consequent, certains club vont avoir de grosses dificultes financieres au point que certains vont probablement deposer le bilan…je pense que cela merite d’aller devant le conseil constitutionnel.

  • jean-Pierre Patasse 13 décembre 2009

    défendre l’industrie automobile ! ? des bons a rien en particulier renault , qui ne sont plus capables de fournir des véhicules fiables .

Comments are closed.