On ne parle que de çà depuis plusieurs jours et on ne parle que de lui en ce début d'année 2011 : Manuel Valls a fait le buzz avec sa déclaration fracassante sur les 35h. Il n'en veut plus des 35h. Depuis les réactions se sont multipliées à droite comme à gauche. A droite de fut d'abord la surprise, puis un peu d'admiration (Copé a salué le courage du jeune Député-maire, lire ici). A gauche c'est la consternation. Comment est-il possible de remettre en cause une loi de gauche aux effets nuisibles ? Hamon souhaite que Valls revienne "dans le droit le chemin", lire ici. Telle une brebis égarée aux yeux des socialistes, le candidat aux primaires doit revenir au bercail. D'un point de vue médiatique, c'est bien joué. Il est au centre du jeu médiatique alors qu'il n'a pas beaucoup de chances de devenir le candidat de gauche pour les prochaines présidentielles. Sur le plan politique, je pense qu'il se fait beaucoup d'ennemis au PS mais il construit son image et se positionne pour 2017. 

Sur le fond, les 35h sont un vrai problème : l'Etat subventionne la réduction du temps de travail (négocié au moment du vote de la loi) et depuis la loi Tepa,l'Etat subventionne l'allongement de la durée de travail. On clair, il paye pour que les Français travaillent moins et il paye aussi pour que les mêmes travaillent plus. Bilan ? 25 milliards d'euros par an. Intenable.