Le canton est mort

Depuis 3 jours les commentateurs, les journalistes et les politiques multiplient les analyses à propos des résultats des cantonales. Il y a pourtant un enseignement dont on ne parle pas beaucoup et qui est pourtant très clair : le canton est mort.

Avec  plus de 62% des électeurs qui n'ont soit pas voté, soit voté blanc soit mis un bulletin nul dans l'urne, le doute n'est plus permis, le canton ne représente plus rien aux yeux des électeurs. C'est peut-être dommage, regrettable, mais incontestable. Les conseillers généraux sont pratiquement inconnus du grand public (sauf les champions du cumul des mandats bien sûr) et les Français ne savent pas à quoi ils servent. De plus, le renouvellement de la moitié des élus tous les 3 ans est incompréhensible.

Conclusion : la réforme des collectivités territoriales est plus que jamais indispensable.

3 Comments

  • Bertrand 30 mars 2011

    Pour que la réforme soit valable ne devrait-elle pas s’accompagner d’une interdiction de cumul des mandats, ou en tout cas de participation à un autre exécutif ? Car conseiller territorial + maire ça peut faire de sacrés monarque dans certains cas ! De plus j’imagine le boulot que ça va représenter de connaître les dossiers de ces deux collectivités.

  • manu 30 mars 2011

    Ils ne sont pas allés voté non pas parceque le canton ne représente rien pour eux mais parcequ’ils n’ont plus confiance dans l’appareil politique et quel qu’en soit le niveau.
    Il y a qu’à voir Mr Pourchon faire son coq à la tv…
    Demandez aux personnes autour de vous pourquoi ils ne sont pas allés voté. La majorité vous répondra ce que j’ai dit au dessus.

  • Flavien Neuvy 30 mars 2011

    @ Bertrand : oui pour la limitation du cumul des mandats mais à condition de renforcer le statut le l’élu. Je pense en particulier à ceux qui viennent du privé et qui prennent un risque énorme sur le plan professionnel. Les fonctionnaires n’ont pas ce risque.
    @ Manu : je partage votre analyse. Je pense malgré tout que le canton ne représente plus rien aux yeux des électeurs.

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