La note de l’Italie abaissée.
Le contexte économique est hautement incertain. Les marchés financiers ont "pricé" une récession. Il faut dire que depuis cet été, les nuages s'accumulent sur l'économie mondiale. Même la Chine semble en voie de ralentissement. Lire ici. En Europe, les mauvaises nouvelles se suivent les unes derrière les autres. La dernière en date tombée cette nuit concerne la dégradation de la note de l'Italie par Moody's. L'agence d'évaluation financière américaine a annoncé qu'elle abaissait à A2 la note souveraine de l'Italie, contre Aa2 auparavant, en raison des "risques pour le financement" sur les marchés de la dette à long terme, de l'atonie de l'économie et des "incertitudes politiques". C'est curieux de voir cette dégradation tomber juste après avoir eu les chiffres du déficit italien qui s'améliorent. Lire ici. Par ailleurs, n'oublions pas que le déficit primaire de l'Italie est l'un des plus faibles des pays d'Europe. On nomme « déficit primaire » le déficit budgétaire avant le paiement du service de la dette publique (les intérêts dus aux prêteurs). Ce concept est très essentiel. Si un pays est en excédent primaire, il peut commencer à rembourser sa dette. De son côté, la Grèce n'a toujours pas sorti la tête de l'eau. Le aircut sur le papier grec va monter autour de 50% de sa valeur. Dernier point : le pétrole qui a touché un point bas annuel hier avec le WTI qui est allé chercher les 75 dollars avant de remonter un peu cette nuit.