L'information semble se confirmer : le gouvernement va décaler les élections cantonales et régionales en 2015. Les municipales, les européennes et les sénatoriales restent programmées en 2014. Officiellement, ce choix est dicté par la contrainte de redécoupage des cantons et la modification du mode de scrutin des conseillers généraux. C'est vrai également qu'il y avait beaucoup (trop) d'élections en 2014. Mais il y a une autre raison qui pousse le PS à agir de la sorte : ils craignent une vague bleue en 2014 et si un nombre important de villes, de départements et de régions basculent, la droite pourrait reprendre le Sénat en septembre 2011. L’Élysée veut limiter ce risque en décalant 2 scrutins. Politique politicienne.