La politique de François Hollande enfonce la France dans la crise
La note de conjoncture de l’Insee publiée le 4 octobre
confirme ce que nous savions déjà : l’économie française est au point
mort. La croissance économique est nulle et ne devrait pas dépasser les 0,2%
cette année et plus personne n’anticipe une croissance de 0,8% en 2013, sauf le
gouvernement qui est parti sur cette hypothèse peu réaliste pour construire son
PLF 2013. Il faut dire que tous les gouvernements, de droite comme de gauche,
ont toujours eu tendance à bâtir leur budget sur des prévisions de croissance
trop optimistes. Depuis le début de son quinquennat, François Hollande répète
en boucle que tous les problèmes de la France sont dûs à son prédécesseur.
Argumentation assez classique mais qui perd de son efficacité au fil des mois.
Il va falloir commencer à trouver autre chose. Je rappelle quand même que la
croissance française a été de 1,6% en 2010 et 1,7% en 2011 dans un contexte
économique mondial qui n’était pas franchement meilleur qu’aujourd’hui. La
vraie question consiste à savoir quelles seront les conséquences économiques
des choix politiques de François Hollande ? Ces choix politiques sont
clairs et se résument en quelques mots : choc fiscal sans précédent.
Malheureusement, on devine assez facilement ce que ce choc fiscal
invraisemblable va entraîner : baisse du pouvoir d’achat (l’Insee a
confirmé hier que le pouvoir d’achat des Français allait reculer de 1,1% par
unité de consommation en 2012, une baisse inédite depuis 1984), baisse de la
consommation des ménages (ce n’est plus arrivé de puis 1993), baisse de la
rentabilité des entreprises (dont les marges sont déjà très faibles),
entreprises qui continueront de réduire leurs coûts (donc leurs effectifs) et
leurs investissements. La politique menée par Monsieur Hollande enfonce la
France dans la crise avec une vitesse effarante. La popularité du président de
la République s’enfonce aussi rapidement que notre économie.
…Oui et est-ce que l’on va aller très loin comme ça avant qu’il n’y ait de très gros incidents en France ? Parce qu’enfin, même si le monde ouvrier des usines qui ferment se leurre des arguments souvent simplistes , démagogiques de leurs syndicats les plus sectaires, faisant toujours référence au même dogme du patron exploiteur et de la lutte des classes, oui je peux comprendre qu’un jour ils se révoltent. Sarkozy lui même un jour l’avait dit parlant de la crise et des inégalités profondes qu’elle crée, il l’avait dit en sous entendant que la non régulation et la spéculation hasardeuse des banques pouvaient conduire à cela rapidement, parce que lorsque ces gens là n’auront plus d’espoir ni de confiance dans le système politique, leur colère l’emportera sur la raison…Mélanchon fera tout pour cela, peut-être même aidé par le FN. Les extrêmes ,vieux lieu commun, finissant toujours par se rejoindre.
Quel est le recours ? Hollande élu sur un rejet et non sur son programme implose, la lutte pour prendre la tête de l’UMP et les ambitions ultérieures que cela suppose, ouvrent des plaies à droite et divisent .
Venant d’un milieu où je ne manquais de rien, j’ai longtemps voté à gauche pensant que le progrès social et la justice venaient plus souvent de là…On a vu ce que le règne de François Mitterrand avait véhiculé de mensonges de combines et de reniements.
Le changement de nos vies date de 1991, déjà la crise s’annonçait, je me souviens travaillant dans la Pub avoir vu brutalement tout ralentir, voir même s’arrêter… À quelqu’un qui me disait voulant sans doute se rassurer: « C’est la guerre du Golf, ça va passer… » j’avais répondu passant pour un pessimiste avéré: « Non, on change d’époque la mondialisation, les techniques informatiques, vont tout changer, et comme politiquement et industriellement on n’a anticipé sur rien alors on va souffrir pendant les années qui viennent » Nous y sommes.
En 2007, j’ai voté pour le seul homme politique qui avait une vision juste, clairvoyante de la situation et des réformes à faire d’urgence; D’autant plus urgentes qu’on avait tout fait pendant des années pour ne pas voir la vérité en face, disant : » Laissons cela pour l’instant…Ceux qui viendront verrons … »
Sarkozy a vu… Et il en a payé le prix.
Certes Sarkozy a souvent lui même causé une forme d’impopularité à son égard, son tempérament, le poussant à des fautes, sans doute parfois allait-il trop vite en paroles et en actes, passant d’un problème à un autre, sans que le premier ne soit vraiment résolu…Mais quand même, souvent qu’elle lucidité, et quelle volonté d’y arriver !
Alors la deuxième fois , j’ai revoté pour lui,
1/ parce qu’il a été traité tous les jours et dans tous les médias d’une manière odieuse pendant 5 ans!
2/ Parce que, pas forcément d’accord sur tout, mais conscient qu’il fallait qu’il continu, étant le seul homme politique « moderne » et capable de nous éviter un effondrement économique et social dans un monde qui va plus vite que les homme qui y vivent.
Aujourd’hui il y a vraiment danger.