Notre économie est à l'arrêt. Le chômage s'envole avec 1000 nouveaux demandeurs d'emplois en plus chaque jour. Mais si notre économie n'avance plus, si la zone euro reste en récession, ce n'est pas le cas aux États-Unis. En effet, les indicateurs positifs sont nombreux et indiquent que la croissance économique est soutenue. On peut penser qu'elle tournera autour des 3% en rythme annualisé au premier trimestre. Les ventes de détail ont progressé de 1,1% le mois dernier. La consommation des ménages résiste très bien. Sur le front de l'emploi, les choses vont de mieux en mieux. Les créations d'emplois s'accélèrent et le taux de chômage retrouve son niveau d'avant crise. Le marché de l'immobilier se porte mieux également. La première économie mondiale se redresse, elle a gagné en compétitivité ses dernières années grâce à des prix de l'énergie en baisse (merci le gaz de schiste). Un point de vigilance : les performances pourraient être moins bonnes après le premier trimestre en raison de l’entrée en vigueur des coupes budgétaires automatiques au 1er
mars.