Les résultats économiques vont s’améliorer, mais c’est trop tard pour François Hollande.
Les chiffres du chômage du mois de janvier sont très (trop ?) bons : le nombre de chômeurs en catégorie A (sans activité) a diminué de 27.100 personnes en France entière (DOM compris). C'est assez spectaculaire et il faut, comme toujours, prendre ces chiffres avec prudence. Pour autant, la politique économique conduite par Manuel Valls et Emmanuel Macron n'a rien à voir avec celle du début du mandat de François Hollande et va dans le bon sens. Le pacte de responsabilité et de solidarité commence seulement à porter ses fruits et c'est normal car il faut du temps pour en voir les effets. Il suffit pour s'en convaincre de regarder le taux de marge des entreprises qui commence enfin à se redresser (30,8% de la valeur ajoutée). Il reste encore très loin du chiffre allemand : 41,3%.
Visiblement Martine Aubry n'a toujours pas compris qu'une économie ne peut pas être porteuse si ses entreprises ne sont pas en bonne santé. Elles doivent gagner de l'argent pour pouvoir investir, se développer et…embaucher. C'est simple mais une partie de la gauche n'arrive pas à le comprendre malgré les 60 000 entreprises qui font faillite chaque année.
Au bout du compte, l'économie française devrait aller mieux cette année et les prévisions de croissance pour 2016 (1,3% selon le FMI) me paraissent un peu faibles. Il se pourrait bien que nous ayons une croissance un peu meilleure. Au bout du compte, ce sont les deux premières années du quinquennat de François Hollande qui ont fait plonger l'économie vers une croissance nulle. Cette politique fiscale stupide, les sorties incontrôlées et parfois insensées de Montebourg (alors ministre du redressement productif) contre les entreprises ont installé une méfiance légitime de ces dernières vis-à-vis de l'exécutif. Ajoutons la calamiteuse loi Alur de madame Duflot qui a fait plonger le secteur du bâtiment dans le rouge et qui a tiré la croissance vers le bas et le chômage vers le haut. François Hollande a brisé net la reprise qui était en cours en France depuis 2010.Rappelons qu'en 2011, la croissance a été de 2,1%. Les 24 premiers mois de François Hollande ont coûté cher à la France et aux Français, ils lui coûteront 2017.