Lorsqu’on analyse les dernières campagnes présidentielles, on constate que le mois de janvier est stratégique. Jusqu’à fin 1994, Balladur surfait sur les sondages. C’est à partir de janvier 1995 que Jacques Chirac a commencé à inverser la tendance. En janvier 2002, Lionel Jospin et Jacques Chirac n’avaient pas encore déclaré leurs candidatures. En 2007, c’est le discours de Nicolas Sarkozy du 14 janvier 2007 qui a donné un élan à sa campagne. Elan qui l’a conduit jusqu’à la présidence. En 2012 c’est le discours du Bourget du 22 janvier qui a marqué les esprits et jeté les bases de la victoire de François Hollande.

En clair, le mois de janvier est très important pour détecter ceux qui arrivent à créer une dynamique. Sur ce point, les choses sont assez claires : les candidats qui sont bien lancés sont Macron, Mélenchon et Hamon. Pour ce dernier, il faudra franchir le cap de la primaire du PS. Il peut créer la surprise. Manuel Valls est mal parti. Sa venue à Clermont a attiré 300 personnes contre 2500 pour Macron 3 jours plus tôt…

Je reviendrai sur le programme de Mélenchon dans un prochain texte. Dangereux pour la France, très dangereux.