Propos scandaleux de Christiane Taubira

   

 

A plusieurs reprises ces derniers jours ( lire ici ou ici ), la députée de Guyane et ancienne candidate à l’élection présidentielle, Christiane Taubira, a qualifié “d’apartheid social” la situation de la Guadeloupe. Trop c’est trop et de tels propos sont indignes. Le mot apartheid qui est associé à la détestable ségrégation raciale subie par les noirs d’Afrique du Sud pendant près de 50 ans. Parler d’apartheid pour la Guadeloupe est inimaginable. Un élu doit apaiser les choses quand elles sont ultra tendues et quand il y a eu un mort et des blessés. Madame Taubira jette de l’huile sur le feu. Pourquoi, tant qu’elle y est, n’évoque-t-elle pas le camp de concentration guadeloupéen ?

 

Flavien Neuvy

3 Comments

  • Kirsi 25 février 2009

    Réellement d’accord avec cela ! Il faut arrêter toute surenchères, tout comparaison et utilisation, travestissemnt d’images et de termes de ce type (heu c’est un peu ce que tu fais en fin de ton billet .. il faut cesser cela).
    Oui il y a un problème. Non ce n’est pas comparable, et ce n’est pas à comparer.
    Il faut cependent que nous soyons aussi attentif lorsqu’une personne, certainement par bétise ou manque d’égard, tien des propos nauséeux concernant les effets positifs de l’esclavage ..

  • Flavien Neuvy 25 février 2009

    Très juste Kirsi, certains sont complètement hors sujet en évoquant l’esclavage et il faut, bien sûr, dénoncer tout laxisme sur ce sujet qui impose le devoir de mémoire.

  • Kirsi 4 mars 2009

    Pour revenir à ce que nous avons échangé, je suis assez d’accord avec ce que dit Mme Parisot sur ce point précis :
    Interrogée sur le fait que l’Etat aurait été trop complaisant avec le LKP, la présidente du Medef a répondu: «je pense qu’il l’a été au départ, et il n’a pas su ensuite récupérer la situation». Elle a également jugé «honteux» le préambule de l’accord. «On est en train de demander aux chefs d’entreprises de Guadeloupe de signer un document dans lequel il sont amenés à reconnaître qu’ils ont fait perdurer une économie de l’esclavagisme. C’est honteux (…) et la République laisse faire ça ?», s’est-elle insurgé.

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