Hollande : le naufrage
Un naufrage est la perte totale ou partielle d'un navire par accident. Hollande a fait naufrage, il a perdu le navire France. Est-ce si surprenant ? Jean-Luc Mélenchon, avec une certaine sagacité, nous avait mis en garde contre le "capitaine de pédalo". Avoir un "capitaine de pédalo" à la barre du paquebot France, c'est l'échec assuré. Nous y sommes : 18 mois à peine après son accession au pouvoir, François Hollande est sous l'eau. Il bat record d'impopularité sur record d'impopularité. La fronde monte de tous les côtés. Le fond de l'air est irrespirable. Il y a cependant des actes qui sont inacceptables. Huer et siffler un président un jour d'hommage de la Nation comme ce fut le cas le 11 novembre, c'est honteux. Brûler et détruire des radars et des portiques, c'est inacceptable. Dans une démocratie comme la nôtre, le seul moyen légitime pour désavouer une politique, c'est le bulletin de vote et rien d'autre.
Il n'en reste pas moins que la situation est très inquiétante. Le pouvoir n'obtient pas de résultat sur le front économique. La croissance du troisième trimestre sera nulle. La courbe du chômage ne pourra pas s'inverser durablement. Les comptes publics sont très dégradés. La pression fiscale est telle qu'aucune augmentation n'est envisageable. Pourtant, la dépense publique continue de croître, inexorablement. La dette publique continue de croître, inexorablement. Les marges des entreprises sont laminées. Elles n'ont pas les moyens d'investir, d'innover. Nous allons dans le mur. Pardon, nous sommes dans le mur.
A moins d’avoir été vacciné PS et avoir reçu toutes les piqûres de rappel ; plus personne accorde de crédit à Hollande. C’est grave car ça ne peut que mal finir.