La gauche pas crédible, une fois de plus…
La présence militaire française en Afghanistan a été confirmée par le parlement (le parlement a été consulté sur ce sujet conformément à la réforme de la constitution voulue par Nicolas Sarkozy). Il y a donc eu débat à l’assemblée nationale et une fois de plus les députés socialistes se sont distingués par un vote aussi incompréhensible que ridicule : ils ont voté contre la présence militaire française…
Vous pouvez, pour vous en convaincre, écouter l’argumentaire incompréhensible de JM Ayrault (président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale) : Ecoutez ici . Il a terminé son discours par un énigmatique : "nous ne voterons pas contre la poursuite de l’engagement de la France en Afghanistan, mais nous voterons contre une conception politique et militaire qui conduit dans l’impasse"…Qu’est-ce cela veut donc dire ? Il n’est pas contre la poursuite de l’engagement de la France et c’est donc pour cette raison qu’il vote contre…Impayable Parti socialiste !!
Sur le fond, les socialistes ont avancé un autre argument qui ne tient pas la route (et oui un de plus) : selon JM Ayrault (encore lui, en grande forme visiblement), la présence militaire française se transforme "en guerre d’occupation sans limites" (lire ici). Pourquoi cet argument est absurde ? Pour deux raisons :
– la présence militaire française en Afghanistan est effective depuis la décision conjointe de Jacques Chirac et Lionel Jospin alors Premier ministre. A l’époque, le pouvoir en place était celui des Talibans. Nous avons donc mené avec nos alliés une guerre contre un pays qui avait un pouvoir en place. Cette décision était la bonne, la question n’est pas là, mais force est de constater qu’à l’époque l’expression "guerre d’occupation" pouvait être utilisée à juste titre. Entendre un socialiste avancer cet argument de guerre d’occupation avec 6 ans de retard est particulièrement savoureux.
– Aujourd’hui peut-on assimiler la présence militaire des alliés à une guerre d’occupation ? Bien sûr que non puisque aujourd’hui le pays est dirigé par un président, Hamid Karzaï, légitimement élu démocratiquement depuis l’élection présidentielle du 9 octobre 2004. Or ce pouvoir légitime ne demande pas le départ de la France. Il ne demande d’ailleurs pas non plus le départ des alliés. Donc cette analyse de JM Ayrault est simplement fausse et trompeuse.
Au bout du compte, ce qui est important c’est d’une part d’aider les Afghans à reconstruire le pays et d’autre part, de fournir à nos soldats les moyens de se défendre correctement avec du matériel en état.
Pour finir, je vous invite à relire un message précédent publié sur mon blog au sujet du tristement célèbre Ministère de la Répression du Vice et de la Propagation de
la Vertu : lire ici
Flavien Neuvy
Bravo Flavien.
Il faut rétablir la vérité.
c’est l’objet même de nos actions.
Les gens qui veulent que l’on se retire d’Afghanistan son des lâches. Ils pensent que ce n’est pas « notre guerre » (comme ils disent.
En réalité, ça l’est !
Demain se seront des populations désemparées qui voudront fuirent leur pays et venir se réfugier dans les notres avec des conditions de vie que l’on imagine (logements indignes, travail au noir, …).
Nous avons un devoir d’aide envers cette population.
Des femmes ressortent de chez elles, s’expriment, conduisent, travaillent.
Ce n’était pas le cas avant.
Soyons heureux et fière que des peuples se relèvent grâce à nos interventions, qui interviennent, d’ailleurs, dans un cadre bien plus large que le militaire, mais aussi dans le cadre du codeveloppement solidaire.
Nous ne sommes pas égoistes et ne devont pas vivre dans notre bulle.
Mais apparemment, ce n’est pas le lot de tout le monde !!!
Juste une remarque !
Les Forces militaires françaises furent bien envoyées en Afghanistan sur décision de Lionel Jospin, à l’époque Premier Ministre de la Gauche Plurielle…
-Certes, Lionel Jospin a agi conformément à la Constitution de la Vè République, qui stipule, en son Article 2O : « Le Gouvernement détermine et conduit la Politique de la Nation. Il dispose de l’Administration et de la Force Armée. Il est responsable devant le Parlement dans les condition et suivant les procédures prévues au articles 49, 49(1), 50 et 50(1) ».
– Certes, le Chef de l’Etat est le Chef Suprême des forces Armées, et, à ce titre, c’est le Président Chirac qui a autorisé l’envoi de nos troupes en Afghanistan…
Aussi, les Socialistes auront bon critiquer le Gouvernement… Il n’empêche qu’ils ne peuvent pas prétendre le contraire de ce qu’ils ont fait !
Si Lionel Jospin n’avait pas été en accord avec la décision d’envoyer nos troupes en Afghanistan, il lui appartenait, dès lors, d’en faire part au Chef de l’Etat… Dans ce cas, précis, je pense que ce Gouvernement de la Gauche Plurielle aurait pu continuer à fonctionner… Peut-être, y aurait-il eu une crise politique, suivie d’une Législative anticipée (?) : nul ne le sait !