Quand la crise rend service
Elle rend bien des services cette crise financière…Elle rend service au gouvernement qui aujourd’hui passe des messages de plus en plus alarmistes sur l’état de notre économie. On fait passer les mauvaises nouvelles en profitant de ce torrent médiatique autour de la crise actuelle. François Fillon n’hésite d’ailleurs pas à être excessif en jugeant "le monde au bord du gouffre" (lire ici ) : pourquoi pas la fin du monde tant qu’on y est ?
Elle rend service à l’opposition qui, avec sa crédibilité habituelle, fait porter la responsabilité de cette crise à Nicolas Sarkozy et au bouclier fiscal. C’est bien connu: si des banques américaines ont prêté en dépit du bon sens à des ménages du fin fond du Colorado peu solvables , c’est Sarkozy le coupable.
Elle rend service également à une certaine gauche, vous savez, celle qui attend et espère en vain depuis des décennies la chute du capitalisme. Alors désolé pour ceux qui attendent le grand soir, non seulement ce n’est pas la fin du capitalisme, mais en plus il en sortira renforcé comme toujours à l’issue d’une crise. Ce n’est ni la première ni la dernière crise que le système capitaliste connaîtra.
Ce n’est pas un système idéal, sans défauts mais l’histoire a prouvé sans discussion possible sa supériorité à tout autre système. Tous ceux qui en douteraient, peuvent prendre un billet d’avion pour La Havane ou pour Pyongyang pour le vérifier d’eux mêmes.
Pour finir, un mot sur les sauvetages actuels de certaines banques par des fonds publics. Je suis profondément hostile à cette vision des choses : les bénéfices sont privés et les pertes supportées par le contribuable. Ce n’est pas acceptable. La crise actuelle provient de banquiers ayant mal fait leur travail et il n’y a aucune raison de faire supporter la facture aux contribuables. Il faut, en cas de faillite, garantir les avoirs des clients, mais c’est tout.
Flavien Neuvy
« Ce n’est pas un système idéal, sans défauts mais l’histoire a prouvé sans discussion possible sa supériorité à tout autre système. »
C’est certain, mais tout dépend des règles qu’on fixe. Sans changer le système, on peut (et on doit) changer les règles.
Acheter des banques à faible prix puis les revendre au prix fort quand elles sont remontées , ce n’est pas subventionner le capitalisme mais un bon investissement de l’état. Voire l’affaire Alstom
Que l’état peut-il faire d’autre que de sauver les Banques ? Quand le système libéral va trop loin et que la crise touche au fonctionnement même de l’économie, il n’y a plus qu’une solution : sauver les meubles. C’est la limite du système capitaliste qui est bien obligé de faire appel à l’état, à son corps défendant !
bonsoir jeune homme capitalisme,capital,argent;vous pouvez acheter une femme,un enfant,des organes,quel super systeme;l’exploitation du grand capital je n’ai pas besoin de vous citer la source;qu’importe le systeme,c’est l’esprit,la dose,la limite tout cela fait qu’un systeme peut durer aujourd’hui plus de limites plus de dose plus d’humanisme ce systeme assez recent vous semble le meilleur je pense que vous n’en connaissez que 2 vous etes etrique,inculte,et inconscient cette crise est la copie conforme de la crise de 29; 10 ans apres? mais aujourd’hui tout va plus vite,nous avons du souci a nous faire monsieur NEWVY bonne nuit je n’ai pas besoin que vous approuviez mon commentaire monsieur le censeur bonsoir
Bonsoir monsieur Rudelle,
pour commencer, sachez que je n’ai jamais censuré un message sur mon blog, et ce n’est pas avec le vôtre que cela va commencer même si j’ai un peu de mal à comprendre la finalité de votre commentaire.
En économie, il n’y a que deux possibilités : la propriété privée des moyens de production, le capitalisme ou la propriété collective des moyens de production, le communisme. Et voyez-vous, monsieur, il se trouve qu’à 36 ans, j’ai vécu 18 ans dans des pays marxistes et 18 ans en France et il n’ a aucun doute pour savoir lequel des deux contribue le plus au développement de la société. Pour le reste, le capitalisme n’est pas parfait, loin de là, il a besoin de règles et c’est une évidence que personne ne conteste.
Bien cordialement,
Flavien Neuvy
Je viens de lire enfin un commentaire pertinant sur ce site.
Le capitalisme par ses travers est terrifiant, je suis bien d’accord avec vous , M Rudele.
Mais pouvez-vous nous expliquer comment assurer le bon dosage.
Si vos propos modérés sont censurés , c’est un comble.
Bonsoir,
– Les traditionnels clivages politiques GAUCHE/GAUCHE – DROITE/DROITE sont-ils aujourd’hui la seule voie politique d’accès vers une meilleure réussite collective?
– Les adversaires de la réussite collective ne sont-ils pas EN DEHORS des clivages politiques?
– Les clivages politiques GAUCHE/GAUCHE – DROITE/DROITE, ne deviennent-ils pas finalement la cause de notre incapacité à résoudre les problèmes récurrents de société?
– Pourquoi demeurons-nous en CAPTIVITÉ des clivages G/G – D/D qui ne déjouent plus les écarts d’inégalité dans le monde?
– Le capitalisme outrancier est-il l’apanage des pays de GAUCHE ou de DROITE ?
– Le consumérisme est-il un attribut des pays de GAUCHE ou de DROITE ?
– L’offense aux droits de l’homme est-il le lot des pays de GAUCHE ou de DROITE?
– L’éthique est-elle une caractéristique des pays de GAUCHE ou de DROITE?
– L’aménagement d’un clivage vertical ÉTHIQUE – IMMORALITÉ, en protection des traditionnels clivages politiques est-il un scénario futur INCOHÉRENT?
– Existe-t-il un code d’éthique politique en France ?
Bertrand
b.huge@free.fr
http://www.la-convergence-ethique.org