"Le PS déclare la guerre à l'Allemagne". C'est avec ce titre que l'article du Figaro décrit le texte rédigé par le PS et qui sera validé mardi prochain au bureau national du PS. Les (brillants) auteurs de ce texte y dénoncent "l'intransigeance égoïste de la chancelière Merkel". C'est l'aile gauche du PS qui s'agite et qui réclame une politique de "relance". Il faut comprendre que derrière cette "politique de relance" se cache une nouvelle augmentation des dépenses publiques. En clair, l'idée serait de dépenser plus et donc de dépenser un argent que nous n'avons pas…
En Allemagne, l'interprétation de ce texte est claire : c'est François Hollande qui, confronté à l'échec magistral de sa politique économique, cherche un bouc émissaire. Inutile de préciser que l'attitude des Socialistes met gravement en danger l'amitié franco-allemande ce qui est une faute impardonnable. Mais cette posture n'est pas une surprise. Lors de la campagne, François Hollande avait minimisé l'ampleur de la crise. Puis, il avait expliqué que Nicolas Sarkozy en était largement responsable. Il a ensuite stigmatisé les riches et les entreprises puis les a punis en augmentant considérablement leur fiscalité. Le résultat est simple : chaque jour, depuis 1 an, il y a 1000 chômeurs de plus en France. Par ailleurs, l'objectif de déficit public ne sera pas tenu en 2013. Bref, la politique économique du gouvernement est un échec absolu, un échec total. De plus, le pays est profondément divisé. Un an après son élection, François Hollande et sa majorité ont pratiquement tout raté. Pour se justifier, ils tentent encore de temps en temps le fameux "c'est à cause de Sarkozy". Mais, cet argument perdant de sa force au fil des mois, il faut en trouver un autre et c'est pour cette raison que le PS attaque l'Allemagne ce qui est absurde. Dans une classe, un élève qui a une moyenne de 7/20, est-ce à cause de l'élève qui a 15/20 ? Le PS se vautre dans la médiocrité.