Bientôt la reprise,

Et oui les vacances sont bientôt finies pour moi puisque dès lundi je reprends le chemin de mon activité professionnelle après trois semaines de repos. Nous avons profité d’une semaine en Bretagne puis avons passé le reste de nos congés en famille.

Le fait marquant de l’actualité de ces derniers jours est sans conteste la libération tant attendue des infirmières bulgares détenues depuis plus de 8 ans en Libye. C’est sans aucun doute grâce à l’impulsion de Nicolas Sarkozy que ce résultat a pu être obtenu. Il avait dit le 6 mai dernier qu’il allait tout faire pour faire sortir ces malheureuses innocentes et il a tenu parole et obtenu un brillant résultat que cela plaise ou non.

Il lui reste maintenant à essayer d’obtenir le même résultat avec Ingrid Betancourt qui, n’en doutons pas, fait partie des priorités du chef de l’Etat.

Si l’heure de la reprise a sonné pour certains d’entre nous, l’heure des vacances est arrivée pour d’autres et le week-end qui arrive promet d’être très chargé sur les routes. Alors prudence en voiture et bonnes vacances à tous ceux qui vont partir.

Bonne reprise aux autres.

Flavien Neuvy

4 Comments

  • olivier 1 août 2007

    Au sujet des infirmières, pour ma part, aucun média n’a relaté ce que réellement les Sarkozy ont apporté à la négociation, alors que l’UE négociait avec la Lybie depuis 3 ans.

  • Flavien Neuvy 1 août 2007

    En effet, l’UE négociait depuis 3 ans et depuis 3 ans il ne s’est rien passé……..si ce n’est leur condamnation à mort.
    Sarkozy a pris les choses en main et a été d’une efficacité redoutable. Il y a eu des contreparties comme dans toutes négociations mais je ne sais pas lesquelles.

  • olivier 3 août 2007

    En comlément voici l’article paru dans Libé ce matin :
    « L’affaire est désormais publique : hier soir une source officielle libyenne annonçait à l’AFP la signature d’un contrat d’armement avec la France de 168 millions d’euros pour l’achat de missiles antichar Milan à la société MBDA (filiale d’EADS). Et un second de 128 millions avec EADS pour un système de transmission. Deux jours plus tôt, Saïf al-islam Kadhafi, un des fils du dictateur libyen et probable successeur avait affirmé au Monde que «l’affaire militaire» était «le cœur du sujet» entre Paris et Tripoli. A l’en croire, il s’agit du «premier contrat de fourniture d’armes par un pays occidental» depuis la fin de l’embargo en 2004. Le Président Nicolas Sarkozy a encore répété hier qu’il n’y a eu aucune contrepartie et le porte-parole de l’Elysée David Martinon assurait «qu’aucun contrat n’a été signé à l’occasion de la visite du Président». Le ministre des Affaires étrangéres Bernard Kouchner évoquait hier «d’éventuelles négociations commerciales» mais niait tout «accord précis sur aucune arme». C’est un vrai couac dans la gestion de la com’ présidentielle car il n’y a rien d’illégal à signer un contrat d’armement avec Tripoli. Il faut s’entendre sur le sens des mots : même si aucun contrat d’armement n’a été signé explicitement en échange de la libération des otages, celle-ci a vraisemblablement débloqué beaucoup de choses. Le communiqué conjoint publié le 25 juillet lors de la visite évoque d’ailleurs ouvertement «un accord de défense et d’industrie de défense» outre «le mémorandum» sur la coopération dans le nucléaire civil pour le dessalement de l’eau de mer. Depuis la levée de l’embargo international les sociétés d’armements, britanniques, russes et françaises se sont ruées à Tripoli redevenue un partenaire d’affaire fréquentable. Un contrat est en cours pour la rénovation de 12 Mirages F1 libyens.
    Qu’a offert l’Union européenne ?
    Officiellement la reconnaissance politique du rôle stratégique de Tripoli et la possibilité de partenariats. Mais nombre d’Européens ont aussi rappelé que l’UE ne devait pas relâcher la pression sur le régime pour ses atteintes aux libertés les plus élémentaires. Ces trois dernières années, Bruxelles avait été néanmoins le maître des négociations avec Tripoli et du grand montage humanitaro-financier qui a permis la libération des six soignants avec des aides et des dédommagements indirects accordant jusqu’à un million d’euros à chacun des quelque 400 enfants libyens contaminés. «Mais je ne peux pas exclure qu’il y ait eu aussi des accords bilatéraux», a affirmé hier la porte-parole Benita Ferrero-Waldner, la commissaire aux Relations extérieures. La Bulgarie a ainsi annoncé l’annulation des 39 millions d’euros de la dette contractée par Tripoli à l’époque soviétique.
    Saïf al-islam Kadhafi évoque aussi parmi les gestes qui ont aidé à résoudre l’affaire la révision du procès d’un ancien agent libyen Abdel Basset Ali al-Megrahi, condamné en 2001 à la prison à vie par la justice britannique pour son rôle dans l’attentat du vol 103 de la Panam au-dessus de Lockerbie, en Ecosse qui a fait 270 morts en 1988. En juin, la commission juridique écossaise de révision des affaires criminelles a autorisé l’homme à faire un second appel de sa condamnation ce qu’elle refusait jusqu’alors. Le ministère des Affaires étrangères britannique a souligné qu’il n’y avait «aucun lien» entre cette décision et la libération des soignants et qu’aucun accord d’extradition n’a été conclu. «Le procès a été truffé de contradictions», affirme Me Saad Djebbar, avocat algérien qui a travaillé sur le dossier convaincu que «si l’on se base sur les précédentes affaires judiciaires revues dans les mêmes circonstances, l’homme a deux chances sur trois d’être acquitté aujourd’hui».
    Pourquoi Saïf al-Islam fait-il ses révélations?
    En course pour la succession de son père, il a besoin d’apparaître à la fois comme un dirigeant arabe modéré et pro-occidental aux yeux de la communauté internationale. D’autant plus que son tuteur sur la scène libyenne fut Abdallah Senoussi, le beau-frère de Kadhafi et le numéro 2 des services secrets extérieurs, condamné à la prison à perpétuité dans l’attentat du DC 10 d’UTA, en septembre 1989. Dans ses déclarations, le fils du Guide prend dès lors bien soin de prendre ses distances avec la version officielle de l’affaire des infirmières bulgares, critiquant la justice libyenne, allant jusqu’à dire qu’elles ont été des «boucs émissaires». Il n’en fait pas trop non plus, refusant ainsi de reconnaître qu’elles ont été torturées et violées par les policiers, pour ne pas fâcher son père. Néanmoins, son interview risque de gêner le colonel Kadhafi, ce qui ne serait d’ailleurs pas la première fois. En révélant l’existence d’un accord militaire franco libyen, cet architecte raté, qui n’a jamais pu être accepté dans une école française, qui a triché pour obtenir sa thèse dans une université autrichienne, et dont les frasques sont souvent à la limite du fait-divers, rappelle qu’il est lui aussi partie prenante dans le jeu compliqué qui se joue entre Tripoli et Paris et qu’il ne faut pas l’oublier. On ne connaît évidemment pas ses arrière-pensées.
    L’affaire des infirmières est-elle aussi une affaire intérieure libyenne ?
    Oui. Ce n’est pas une coïncidence si cette affaire, qu’il faut bien appeler une prise d’otages d’Etat, s’est déroulée à Benghazi, ville connue pour être le foyer historique de l’opposition au colonel Kadhafi. Ce qui lui a valu, dans le passé, une répression impitoyable. D’où l’instrumentalisation de l’affaire par le pouvoir qui a voulu montrer à la population, dont une partie est acquise aux idées islamistes, qu’il pouvait tenir tête à l’Occident. C’est pourquoi elle a été confiée à l’impitoyable Moussa Koussa, chef des services de sécurité et des renseignements extérieurs (depuis 1994) et fidèle du Guide. Il incarne à la fois le côté le plus sanguinaire du régime libyen et sa récente «ouverture». Il a ainsi supervisé la traque et l’assassinat des opposants libyens à l’étranger, ce qui a valu d’être expulsé de Londres où il dirigeait la mission diplomatique de son pays. La justice le suspecte aussi d’être le cerveau de l’attentat de Lockerbie, en 1988, et, peut-être aussi, de celui contre le DC 10 d’UTA. C’est pourtant lui, l’ultra radical, qui a incarné la rupture, provisoire ou définitive, de la Libye avec le terrorisme d’Etat. En 2005, cet anglophone parfait est à Paris pour rencontrer Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur. Il fait pourtant l’objet d’une note de recherche internationale, émise par le juge Bruguière, pour sa participation présumée à l’attentat contre le DC 10. Il reviendra en France à plusieurs reprises. Puis, les deux hommes s’entendant bien, les contacts se poursuivront à Tripoli ».

  • DANIEL 12 août 2007

    Les contrats que l’on signe avec de Kadhafi sont des marchés de dupes car il oublie de payer.
    Il souhaite une centrale nucléaire pour produire de l’électricité pour dessaler l’eau de mer alors qu’il a de l’énergie solaire sans limite. Il pompe dans la nappe phréatique pour le moment ; il peut donc se passer de cette centrale; il est évident qu’il veut sa bombette.

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