Tout ne va pas forcément plus mal sur le front de l’écologie et de la qualité de l’environnement. J’en veux pour preuve deux éléments importants qui sont passés inaperçus parce que très peu ralayés par les médias.

D’abord la forêt française :

elle ne s’est jamais aussi bien portée puisqu’elle couvre aujourd’hui un peu plus de 30 % du territoire métropolitain avec presque 17 millions d’hectares. Au début du XXe sciècle, elle ne couvrait que 10 millions d’hectares. La progression de la forêt est de 50 000 hectares par an. Selon une étude du service central des enquêtes et études statistiques du ministère de l’agriculture (SCEES), à ce rythme, le stock de bois sur pied devrait doubler d’ici 100 ans. C’est très important car les forêts absorbent annuellement 7% des gaz à effet de serre.

La qualité de l’air ensuite :

Les Nations unies viennent de publier des statistiques indiquant qu’en 2004 l’Europe a émis 15 millions de tonnes de dioxyde de soufre dans l’atmosphère soit 65% de moins qu’en 1990. En France, les émissions de polluants acides ont baissé de 30% depuis 1990. Il reste du chemin à parcourir dans certains domaines. Par exemple, les émissions d’ammoniaque d’origine agricole ont seulement baissé de 2% sur la période.

Ces bonnes nouvelles restent peu connues du grand public. Les médias et les leaders d’opinion préfèrent faire croire que tout va de plus en plus mal d’un point de vue écologique.

Or ce n’est pas vrai.

Flavien Neuvy