Montebourg critique l’austérité, avec plus de 80 milliards de déficit…
Arnaud Montebourg quitte le gouvernement. Il l'a cherché. Critiquer la politique économique du gouvernement quand on est ministre de l'économie c'est suicidaire et François Hollande ne pouvait pas laisser passer une telle attitude. Quelles sont les divergences entre le cap fixé par le président de la République et la vision d'Arnaud Montebourg et des parlementaires socialistes contestataires ? Pour résumer et simplifier : l'un met en avant une politique de l'offre, les autres plaident pour une politique de la demande. En clair, d'un côté la compétitivité des entreprises et de l'autre la lutte contre "l'austérité".
J'ai évoqué à plusieurs reprises sur ce blog la faible rentabilité des entreprises françaises qui, écrasées de taxes et d'impôts n'ont plus les moyens d'investir et d'innover. Ce qui est intéressant aujourd'hui, c'est de voir le nombre d'élus qui affirment avec force que la politique "d'austérité" conduite par le gouvernement est à l'origine de tous nos problèmes. Autant le dire tout de suite : cet argument ne tient pas la route. Comment peut-on parler d'austérité quand on a un déficit supérieur à 80 milliards ? Que faudrait-il faire ? Dépenser encore plus ? Dépenser de l'argent que nous n'avons pas ? L'argent ne tombe pas du ciel et depuis 40 ans nous ne savons faire que deux choses : augmenter la fiscalité et alourdir la dette. C'est irresponsable et notre dette qui vient de dépasser les 2 000 milliards d'euros est écrasante. Nous payons une partie des retraites et des salaires de la fonction publique à crédit. Nous demandons donc aux générations futures de payer demain ce que nous n'avons pas les moyens de payer aujourd'hui. Combien de temps cela peut-il durer ?
La part des retraites et des salaires de la fonction publique payée par les emprunts est de l’ordre de 10%.
La vraie austérité serait de baisser les retraites et les salaires de la fonction publique de 10%. Les démagogues à la sauce Montebourg se gardent bien de dire la vérité.
Ils nous proposent de faire la distribution d’argent que l’on n’a pas sauf à encore emprunter pour acheter Chinois ou Allemand car on ne produit plus grand chose de rentable ou de compétitif. En un mot , tuer la France définitivement pour obtenir les voix des Français crédules .
La vérité est que la France ne produit plus grand chose de valable . Les caisses sont vides , les impôts ont asphyxié l’économie , les 35 heures ont tué la compétitivité , la France croule sous les charges sociales , la dette va finir par produire la faillite quand les taux vont se retourner et pendant ce temps on charge la barque en embauchant des fonctionnaires encore et toujours . Ca va finir très mal pour les mêmes , à savoir les Français moyens qui travaillent . Non seulement, on leur augmentera encore les charges mais on va taper d’autorité dans leurs économies comme s’ils étaient des nantis.
La mentalité française est quelle méprise les fourmis et n’a d’égard que pour les cigales. La fin du rêve est pour demain entrainant les fourmis dans la faillite tandis que les cigales continueront de crier que c’est de la faute des autres.